La nouvelle collectivité devra exercer toutes ses compétences,
rien que ses compétences, dans le cadre d’une politique
économique volontariste de développement orientée
vers les entreprises créatrices d’emplois et qui affiche
donc clairement son objectif prioritaire : La création d’emploi
viable.
En privilégiant des pôles de croissance économique
(aéronautique- touristique – agroalimentaire - artisanal),
dans nos bassins d’emploi sans pour autant négliger
les autres secteurs (culture, environnement, sport, etc...)
En donnant une dimension jusqu’à présent négligée
à ce modèle de développement y intégrant
la mer
En faisant de la dimension environnementale et de la formation des
hommes les pierres angulaires de ce développement.
UNE POLITIQUE DES FOYERS
DE CROISSANCE
Le
pôle touristique de croissance |
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Le secteur tourisme doit aujourd’hui constituer l’un
des axes privilégiés du décollage économique.
L’industrie touristique doit devenir le fer de lance du décollage
économique et de la création d'emplois directe et
induite. La professionnalisation des acteurs, l’attractivité
des métiers du tourisme et leur valorisation seront les conditions
d’un développement pérenne.
Le secteur touristique doit rétablir sa compétitivité
face à la concurrence européenne et internationale.
Il a besoin d’une politique publique dynamique de transition
afin de soutenir l’investissement aujourd’hui insuffisant.
Au cœur du dispositif des échanges, les flux touristiques
doivent être anticipés, gérés et coordonnés
afin de garantir un équilibre entre ressources disponibles
et visiteurs.
Le transport aérien régulier est un des moyens de
réguler les flux touristiques, il doit être mieux protégé
par la collectivité territoriale.
Le transport aérien "chartérisé"
complète le dispositif du service public mais devra être
pensé en coopération très étroite avec
les professionnels du tourisme.
L’industrie touristique doit s’orienter vers une dynamique
d’ouverture avec un renforcement du tissu économique
en structurant le secteur du réceptif et les lieux d’accueil.
Les produits touristiques doivent également se complexifier
et se diversifier pour faire de la Corse une destination attractive
toute l’année.
Il faut favoriser l’émergence d’infrastructures
compatibles avec les courts séjours, le tourisme d’agrément
et le tourisme d’affaires, l’éco- tourisme notamment
pour un tourisme hors saison.
Le
pôle aéronautique de croissance |
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Le problème du chômage étant un problème
en soi, les politiques destinées à combattre ce fléau
n’ont d’intérêt que lorsqu’elles
favorisent en priorité les secteurs à forte probabilité
de création d’emplois.
L’amplification des créations d’emplois induites
par le développement du secteur aéronautique doit
être réalisée en favorisant le développement
d’un pôle aéronautique de croissance et d’emploi
à l’échelle de la Région Corse :
- par la création d’un centre maintenance euro méditerranéen
sur Ajaccio
- par la création d’un centre de formation aux métiers
de l’aérien sur Bastia, incluant des investissements
à forte intensité capitalistique ( simulateurs de
vol ).
Outre la création immédiate de plusieurs centaines
d’emplois directs, il est à noter que ces deux projets
impliqueraient de très fortes retombées économiques
pour les deux départements (commerces, hôtellerie,
restauration,…).
L’éclosion d’autres pôles technologiques
de croissance devra être recherchée et favorisée.
UNE POLITIQUE ECONOMIQUE INTEGREE DANS SON
ENVIRONNEMENT NATUREL ET HUMAIN
L’agriculture
: matrice sociologique et environnementale |
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L’agriculture est le deuxième volet de cette politique
de décollage, indissociable du tourisme ; elle doit être
conçue comme son pendant sociologique et environnemental.
Elle est l’activité traditionnelle de la Corse, préservatrice
de ses valeurs et de son identité.
L’agriculture corse lourdement endettée ne peut sortir
de l’ornière sans des mesures financières urgentes.
Elle devra être soutenue financièrement en raison même
de sa vocation, autant sociale et environnementale que productive.
La nouvelle donne économique doit intégrer celle
des complémentarités de l’agriculture et du
tourisme. L’agriculture peut se repositionner, sur le marché
européen, par le truchement, de l’activité touristique
; le tourisme peut aider par ses consommations l’agriculture
insulaire.
L’agriculture est en effet devenue l’alliée
du tourisme moderne de plus en plus attiré par les modes
d’occupation et de gestion de l’espace non-urbain. Elle
a engagé sa mutation et se reconvertit dans l’agro-alimentaire
de qualité, avec la labellisation de ses produits fermiers.
Il convient de favoriser cette évolution visant à
satisfaire la demande et à valoriser les métiers inhérents
à l’agriculture.
Notre
politique de la mer : L’Office de la mer |
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L’office de la mer : une idée de Corse Nouvelle plus
que jamais moderne…
pour un développement identitaire
Cet office de la mer que nous préconisons comporterait trois
aspects fondamentaux :
OFFICE DE LA MER - POLE D’EXCELLENCE
DE L’ENVIRONNEMENT
- Un service de veille écologique
- Un institut océanographique
- d’étude et de recherche sanitaire, d’une part,
- d’étude et de recherche fondamentale, d’autre
part,
OFFICE DE LA MER - POLE DE CROISSANCE ECONOMIQUE
- Un institut d’étude et de recherches prospectives
sur les filières de la mer
- Un institut de formation à la sécurité maritime,
- Un interlocuteur unique mer pour les filières à
privilégier : pêche, plaisance, nautisme, aquaculture
OFFICE DE LA MER - POLE DE REGULATION
- Une nécessaire restructuration interne de la CTC ( Office
de l’environnement - Parc Régional)
- Un nécessaire zonage des espaces pour une application
raisonnée de la loi littoral.
- D’indispensables délégation et répartition
de pouvoirs dans une zone marine incluant le domaine Public Maritime
jusqu’à la limite des eaux territoriales :
- des pouvoirs d’Etat ou nationaux ( DDE, Parcs Marins, Conservatoire,
etc…)
- des pouvoirs locaux de gestion des sites remarquables (PNRC, OEC,
etc…)
- des pouvoirs d’organisation, de contrôle des plans
d’eau et de surveillance des rivages.
Une
politique centrée sur la formation des hommes |
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La formation est un volet essentiel de la politique de développement
économique de la Corse.
Corse Nouvelle, entend par ses propositions liées à
la formation, impulser une élévation du niveau des
compétences des entreprises, de leurs salariés et
en conséquence du niveau de vie, assurant ainsi la pérennité
des emplois, la compétitivité, le développement
économique, qui sont autant de gages, d’un retour à
un contexte social et politique plus serein, dans notre région.
Avec un budget de 76 millions d’euros, la politique de formation
doit être infléchie et réorientée.
AU NIVEAU DES DEBOUCHES :
- En répondant aux besoins du marché exprimés
par les acteurs économiques eux-mêmes.
- En privilégiant les actions de formation validée
par des titres et diplômes homologués.
AU NIVEAU DES CIBLES :
- En rééquilibrant les budgets vers la formation des
actifs, et vers les PME/PMI secteurs les plus créateurs d’emplois
sans négliger la formation des demandeurs d’emploi,
- En définissant des publics cibles tels que, les salariés
de très bas niveau de qualification ou les salariés
susceptibles d’accéder à des niveaux de qualification
supérieure et à des responsabilités d’encadrement.
AU NIVEAU DES MOYENS :
- En recentrant autour de la CTC, l’ensemble des moyens et
des mesures destinées à la formation professionnelle
continue, (schéma régional de la formation).
- En utilisant mieux les partenariats avec les institutions et
les organisations professionnelles, patronales et syndicales, pour
aboutir à une meilleure synergie entre les collectes des
entreprises, au titre de la formation professionnelle et les fonds
publics.
- En demandant la régionalisation des taxes sur la formation
professionnelle, issues des entreprises corses, permettant une utilisation
plus efficiente des collectes corses, en contre partie des financements
européens,
- En créant un dispositif d’assistance technique aux
PME/PMI, assurant un service de proximité, en matière
d’ingénierie de formation, en allégeant la tâche
administrative des chefs d’entreprise, par une simplification
des démarches qui demeure le frein le plus important, au
développement de la formation.
UNE POLITIQUE
CULTURELLE ET SPORTIVE FIDELE A
NOS CONVICTIONS
Une
politique culturelle et sportive |
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Etant corsistes nous adhérons aux thèses développées
par d’autres partis plus en pointe sur le sujet même
si nous ne partageons pas leur vision politique
Nous estimons en effet que la coexistence des cultures corse et
française est un gage d’ouverture au monde. Nous sommes
contre tout réductionnisme en la matière
S’agissant de la langue corse nous sommes convaincus de la
nécessité de la sauver du risque d’extinction
par toutes mesures utiles et notamment par sa diffusion par les
moyens modernes de communication : Les annonces en Corse dans les
lieux publiques, les moyens de transports, les sites internet…
Nos enfants doivent parler le corse, pour eux-mêmes, certes,
mais également pour ce sentiment d’appartenance à
notre communauté insulaire, que le fil d’Ariane du
langage peut seul leur donner.
Mais la culture c’est aussi le patrimoine et le spectacle
vivant qui peuvent aider à recréer un lien social
de plus en plus ténu, en ravivant également un sentiment
d’appartenance et de solidarité qui s’est considérablement
dévoyé en quelques décennies et qui s’apparente
bien plus aujourd’hui, au sein de nos cités, au repli
sur soi, à l’intolérance, et à la petite
délinquance.
Enfin, parallèlement à la politique économique
que nous préconisons, nous considérons comme essentiel
de réserver une place particulière à la politique
culturelle, sans laquelle il ne saurait y avoir d’épanouissement
de l’homme.
C’est le raison pour laquelle nous militons pour un modèle
de développement économique dit « à la
Corse » dans lequel notre patrimoine culturel aurait une part
non négligeable.
S’agissant enfin de notre politique sportive, nous pensons
que la nouvelle assemblée devra s’attacher en priorité
à rehausser le nombre et le niveau des équipements
sportifs au service du public et des établissements scolaires,
mais également à favoriser la mise en place de structures
d’accueil permettant à la Corse d’accueillir
sur son sol des sportifs de niveau international.
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